Aller au contenu
Je fais un don Je rejoins la REV
Retour aux actualités

Par Alexandre, éducateur spécialisé dans le domaine de la protection de l'enfance


À l'heure d'une crise politique sans précédent, la protection de l'enfance, mais également l'action sociale globale, se retrouvent une nouvelle fois victimes de l'instabilité politique. 

Après le remaniement ministériel et la nomination de Gabriel Attal au poste de Premier ministre le 9 janvier 2024, la longue attente de la liste des ministres délégués et secrétaires d'État, dont Sarah El Haïry, chargée de l'Enfance, de la jeunesse et des familles succédant à Charlotte Caubel, avait déjà fragilisé le peu de continuité d'actions existant en matière de protection de l'enfance. La CIIVISE (Commission Indépendante sur l'Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants), avec l'éviction du juge Édouard Durand, fut l'exemple criant de la discontinuité de l'action gouvernementale. 

L'état de la protection de l'enfance alerte les professionnels et l’opinion publique avec des chiffres causes de vertiges (3.300 enfants en danger, en attente de placements efficients, 40% des jeunes Sans Domicile Fixe qui sortent d'un parcours Aide Sociale à l’enfance, 2 suicides de jeunes placés à l'ASE depuis le début de l'année…). Pourtant, la seule réponse apportée par le gouvernement a été répressive, dans le cadre de la justice pour mineurs. 

Des travaux interrompus par la dissolution de l’Assemblée

Un espoir était né, suite à la commission d'enquête parlementaire ouverte le 14 mai 2024, à l'initiative d'Isabelle Santiago, députée socialiste. Cette instance allait recueillir les témoignages de différents acteurs et formuler les bases d'une éventuelle réforme de la protection de l'enfance. À ce titre, impulsé par le militant des droits des enfants Lyes Louffok, le comité de vigilance des enfants placés à été créé pour suivre les avancées de la commission. Mais alors que mettre en œuvre des mesures d'urgence est plus que jamais nécessaire, la dissolution de l'Assemblée nationale est venue mettre un terme aux travaux des parlementaires.  Pour “la défense de la protection de l'enfance”, le 25 septembre 2024, la CNAPE (Confédération Nationale des Associations de Protection de l’Enfant) appelle à manifester le 25 septembre à Paris.

Réélisons les candidats engagés pour la protection des enfants

Aujourd'hui, à un tournant de notre histoire face à une menace fasciste aux portes du pouvoir, la REV soutient l’action de Lyes Louffok, que notre député sortant Aymeric Caron avait auditionné lors de son mandat interrompu, ainsi que l’engagement des candidats du Nouveau Front Populaire en faveur des droits de l’enfant, notamment Aymeric Caron, mais aussi Marianne Maximi et Isabelle Santiago. Nous devons les réélire afin qu’ils puissent continuer de défendre les enfants à l'Assemblée nationale. 

Vos commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire pour cet article

Laisser un commentaire

Enregistrer mes informations dans le navigateur pour les prochains commentaires