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Communiqué de l’antenne régionale REV Pays de la Loire

Lundi, 21 octobre 2024

Des millions d’oiseaux sont élevés chaque année dans le seul but de satisfaire le plaisir de certains à tuer. Merci à l’association Nos Viventia pour son travail d’investigation qui met en lumière l’horreur subie par les faisans et les perdrix tout au long du processus d’élevage dans plusieurs exploitations de Loire-Atlantique (44) et Vendée (85). Contrairement à ce qu’affirme un éleveur dans le reportage vidéo de l’association: ce n’est pas “un business comme un autre” ! C’est un commerce immonde et immoral que la REV condamne fermement et qui doit être interdit. 

A chaque étape de leur vie, de la ponte à la vente au chasseur, en passant par la mise en couveuse et l’élevage, ces oiseaux sont trimballés d’un établissement à l’autre sous le contrôle absolu de l’humain. Privés de leurs besoins maternels, physiologiques et naturels, ils sont traités comme de vulgaires objets, ni plus ni moins. Entassés dans des cages étroites sans fonds, enfermés par milliers dans des hangars sans lumière, déplacés sans précaution, mutilés et brutalisés : aucun répit n’est accordé à ces victimes sans défense. Les nombreux blessés ne reçoivent aucun soin vétérinaire. Confrontés à l’insupportable, les oiseaux s’agressent entre eux. Beaucoup ne survivent pas à cet enfer. 

A l'âge de 6 mois, les oiseaux sont ensuite vendus aux chasseurs puis relâchés pour être abattus. Ceux qui ne sont pas tués immédiatement, pour favoriser la « reproduction », errent livrés à eux-mêmes dans un environnement sauvage qui leur est inconnu, attendant que la faim ou un prédateur ne vienne rapidement sceller leur destin. 

N’oublions pas d’ajouter à la liste des victimes les lièvres, lapins, sangliers, cerfs et autres animaux destinés à la chasse qui naissent chaque année par centaines de milliers dans des fermes françaises pour connaître le même sort. N'oublions pas non plus, les marcheurs, chasseurs et accompagnateurs, adultes et enfants, blessés ou tués chaque année. Rappelons ainsi l’incident survenu le 22 septembre en Loire-Atlantique impliquant un enfant de 10 ans qui a reçu plusieurs plombs alors qu’il accompagnait son beau-père à une partie de chasse dans les marais de Saint-Malo-de-Guersac. 

Les contrôles, fermetures et remises aux normes de ces élevages ne suffisent pas. Nous exigeons que soit mis un terme à cette barbarie absurde, indigne d’une société moderne qui se veut plus éthique et morale. Élever des animaux pour qu’ils soient vendus comme proies d’un loisir meurtrier doit être interdit, tout comme la chasse doit être abolie en tant que loisir qui se nourrit de la mort.

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