[Communiqué] La REV, premier parti signataire français du Plant Based Treaty 

Communiqué de la REV

La Révolution Écologique pour le Vivant (REV), parti d’écologie radicale fondé par Aymeric Caron, a adopté le Plant Based Treaty (traité végétalien) (1). En signant ce texte, nous rejoignons un mouvement mondial de plus de 1900 élu.es, villes, organisations issus de plus de 34 pays différents.

Le Plant Based Treaty met l’accent sur l’une des causes les plus oubliées dans le dérèglement climatique, alors qu’elle est responsable de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre (2) : l’élevage. Cette convention promeut une réduction significative de cette pratique et une végétalisation massive de l’alimentation.

En tant que mouvement antispéciste, nous ne pouvons qu'être en accord avec ces demandes. Nous allons même plus loin, puisque nous militons pour la fin de la consommation de viande, dans un souci à la fois écologique, sanitaire et éthique.

Dans ce cadre, les revendications défendues par la Plant Based Treaty nous apparaissent comme raisonnables et urgentes. Elles sont d’ailleurs partagées par différentes organisations et expert·es dont les recommandations vont dans la même direction, notamment l’OMS, la Cour des comptes ou le GIEC.

Ainsi, nous affirmons approuver les trois grandes propositions du Plant Based Treaty, à savoir :

“Renoncer”
Il s’agit de renoncer à développer l’élevage en cessant d’allouer à cette pratique de nouvelles terres issues notamment de la déforestation, et en interdisant la construction de fermes piscicoles.

“Rediriger”
Nous devons rediriger les financements pour accompagner les éleveur·euses dans leur démarche de reconversion professionnelle. Nous devons traiter les problèmes liés à la production de méthane, conséquence inéluctable de l'élevage, en particulier lorsque ce dernier est intensif. Il s’agit également d’assurer la sécurité alimentaire de nos concitoyen·nes afin que chacun·e ait accès à une alimentation saine.

“Restaurer”
Cette ultime demande s’intéresse à la résilience de nos écosystèmes et à la réparation des dégâts qui ont été causés, que ce soit avec des plans de reforestation, de réensauvagement, ou encore de mise en place de corridors écologiques dans les espaces urbains.

Partout dans le monde, de nombreux signataires ont déjà adopté ce traité, et notamment les villes d’Amsterdam, Los Angeles, Edimbourg au Royaume-Uni ou les villes indiennes de Thane ou Bhuj. Nous devons soutenir toutes les initiatives qui tendent vers une transition agricole et alimentaire respectueuse du vivant, à l’échelle du pays et de la planète.

En tant que premier parti politique français à signer le Plant Based Treaty, nous espérons ainsi donner l’exemple aux autres formations : il est de la responsabilité des organisations sensibles à l’écologie, aux conditions des agriculteur­·rices et à la condition animale, de prendre des engagements forts sur la végétalisation de notre modèle.

(1)  https://plantbasedtreaty.org/
(2) Selon la Food Agriculture Organization (FAO)