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Communiqué par l'antenne régionale REV Occitanie.


Contre la préservation d’une zone classée protégée, le conseil départemental de l’Aveyron défend le funeste projet d’aménagement de la Route Nationale 88 reliant Sévérac-le-château et Rodez. L’imposition de cette route en deux fois deux voies aboutirait à la destruction des sols et du vivant sur deux zones natura 2000 pour le seul bénéfice d’une “amélioration du temps de parcours”. 

Les falaises calcaires de Roquemissou sont aussi menacées par la proximité inquiétante de cette voie routière. L’ensemble de ces écosystèmes et richesses patrimoniales sont voués à disparaître pour un énième projet de bétonisation.  

Pour le conseil départemental, développer le maillage routier entre les autoroutes A20 à Toulouse et l’A75 à Sévérac-le-Château est synonyme de progrès. À l’inverse, valoriser la richesse exceptionnelle du territoire en protégeant des zones qui doivent l’être est secondaire. La destruction de la faune et de la flore locales et de ses écosystèmes ne font l’objet que de mépris.  Pourtant, on ne négocie pas avec la crise climatique en cours et les conséquences des pertes de la biodiversité.  

Repenser notre modèle de développement et placer la protection du vivant au cœur de toutes les décisions n’est pas une option. Devoir réorienter nos priorités pour faire face aux défis climatiques majeurs ne fait plus l’objet de débats. Investir d’importants moyens dans une telle infrastructure irait à l'encontre des engagements que notre pays a pris au côté de la communauté internationale. La REV, en tant que parti d’écologie radicale anticapitaliste et antispéciste, appelle nos dirigeants à prendre leurs responsabilités et stopper ce projet archaïque. 

Au contraire, nos institutions publiques, à l’instar du conseil départemental de l’Aveyron, doivent investir dans une mobilité axée sur les transports collectifs contre le modèle routier actuel favorisant une surpopulation routière et la dégradation des zones rurales. Nous devons agir dès maintenant pour protéger nos territoires. Nous continuerons à défendre les principes d'une écologie radicale qui place la vie au centre de toutes les décisions.

La Révolution Écologique pour le Vivant enjoint le conseil départemental à mettre un terme à ce projet et nos responsables politiques à prendre leurs responsabilités face à la catastrophe climatique en cours. La REV soutient la mobilisation contre ce projet écocidaire, comme le collectif 88. 

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