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Communiqué de presse de la REV Île-de-France.

Alors que le gouvernement devrait investir massivement dans la transition énergétique, il décide contre toute logique d’autoriser l'extension de la concession d’hydrocarbures de Nonville près d’une zone classée Natura 2000. L’antenne francilienne de la  Révolution Écologique pour le Vivant (REV) condamne cette décision dangereuse, ce projet menaçant des captages d’eau potable alimentant la Seine-et-Marne et Paris, dans un contexte de raréfaction des ressources en eau.

Le scandale commence en 2022 lorsque Élisabeth Borne, fraîchement Première ministre, signe un décret multipliant par 5 la superficie de la concession de Nonville, située à 80km de Paris, pour l’entreprise de forage Bridge Energies. Cette décision est validée par un arrêté préfectoral du 30 janvier approuvant deux puits de forage supplémentaires, d’une profondeur de 1 500 mètres.

Bien qu’abbérantes, ces autorisations sont prises en toute discrétion, laissant le grand public l’apprendre avec effarement par le référé déposé début mai auprès du tribunal administratif par Eau de Paris, régie autonome chargée de l'approvisionnement en eau de Paris. Le motif ? La concession, à proximité de captages d’eau potable, menace l’alimentation en eau de 180 000 franciliens et franciliennes, notamment par les pollutions pouvant être induites par les écoulements d’hydrocarbures. Elle met également en danger la biodiversité, étant située à proximité de la rivière Lunain classée Natura 2000  “Habitat Faune et Flore” par son caractère de réservoir biologique. 

Ce scandale est articulé par le gouvernement sur fond de raréfaction des ressources en eau causée par le dérèglement climatique et d'aggravation de celui-ci avec les émissions de gaz à effet de serre que représente un tel projet. Le consensus scientifique sur la nécessité d’interdire tout nouveau projet d’extraction d’énergie fossile afin de limiter les effets du dérèglement réchauffement est pourtant clair et public. 

Car la protection du vivant doit se placer au-dessus des intérêts économiques, la REV s’oppose à toute autorisation d’extension ou de création de projets fossiles par le gouvernement, en contradiction avec ses propres objectifs climatiques.  Elle demande aux autorités compétentes (tribunal administratif de Paris, ministre de la Santé, de l’Industrie, préfecture de Seine-et-Marne) de mettre fin à ce projet dangereux pour la santé des franciliens et la biodiversité.  

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