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Par Jean-Loup Diaz, membre de la REV

Le monde en 1950

Dans de nombreux pays peu de gens possédaient à cette époque une voiture. Pour la vie quotidienne, celle-ci n'était pas nécessaire. Il y avait dans toutes les communes des magasins d'alimentation, des boulangeries, des boucheries, des bazars où l'on trouvait beaucoup de choses et, à la campagne, des fermes.

Certains allaient sur leur lieu de travail à pied, à vélo ou à mobylette, d'autres prenaient le train ou le bus. C'était pendant les années 1950-1960.

Le changement

Au début des années 1970, la société occidentale se transforma profondément. L'aménagement du territoire prit une nouvelle forme. Ce fut l'hérésie écologique qui consista à diviser l'espace en trois zones : lieu de travail varié (usine, bureau, magasin...), lieu de résidence, zone commerciale. Le long des autoroutes qui se multipliaient, surgirent les zones d'activités. Cette évolution causa l'accroissement des déplacements qui contribuent au réchauffement climatique. Le centre des villes commença à soufrrir, les campagnes se vidèrent.

Les supermarché et les très grandes surfaces — symbole de la société de consommation — ont ainsi prospéré pendant plusieurs décennies.

Depuis quelques années, les personnes impliquées dans la transition écologique ont remis en cause le type de société actuelle basée sur la mondialisation capitaliste. Dans beaucoup de pays d'Europe, des initiatives alternatives ont été mises en place : priorité donnée aux activités locales, développement de l'agriculture biologique, économie solidaire et sociale, jardins partagés, parrainage de gens en difficulté, monnaie locale, etc.

Des actions pour améliorer l'état de la planète ont été créées. Citons-en quelques unes :

Le Jour de la Terre

Le Jour de la Terre est là pour nous rappeler que chaque citoyen dans le monde a un rôle à tenir en vue de protéger la planète.

Depuis 1970, il serait injuste de dire que rien n'a été fait. Les actions menées par les associations, les ONG, de nombreuses collectivités locales (dans le cadre des agendas 21) et certains pays ont agi. Mai les rapports scientifiques le disent clairement : l'état de la planète ne cesse de se dégrader. En témoignent le réchauffement climatique et les perturbations et catastrophes qui y sont liées, la dégrdation de la biodiversité, le problème de l'eau potable inaccessible pour de nombreuses personnes. La consommation d'énergie ne cesse d'augmenter, les ressources naturelles s'épuisent.

Plus nous attendrons pour entamer la transition vers une société plus sobre, plus les dégâts seront difficiles à corriger.

Le GIEC

Depuis une trentaine d'années, le GIEC publie des rapports sur l'état de la planète. 

Le cinquième rapport du GIEC avait établi que cette réduction correspondrait à diviser par deux le parc automobile mondial. 

14,5% des émissions de gaz à effet de serre proviennent de l'élevage idustriel (dont 9,6% seulement pour les bovins). Le silence des pays industrialisés — notamment de la France — s'explique par la volonté de ne pas contrarier les lobbies de l'agroalimentaire.

Autre dossier oublié : l'avenir des océans. Ceux-ci produisent la moitié de l'oxygène de l'atmosphère et absorbent plus de carbone que les forêts. Les stocks de poissons (victimes des pollutions et de la pêche industrielle excessive) qui auraient dû être reconstituées en 2015 ne l'ont pas été. Il ne faut pas oublier que les océans représentent 70% de la surface de la Terre. Il est donc incompréhensible qu'on s'intéresse si peu à eux.

Les conférences sur le climat

Elles ont depuis 1992 fait des réunions dans de nombreux pays : Copenhague, Cancún, Paris, Katowice, et d'autres encore... En 2019 la conférence eut lieu à Madric. On entendit alors des choses comme celles-ci : 

« Faut-il rappeler l'état de la planète aujourd'hui ? On note : 

- l'extinction et le risque de disparition de nombreuses espèces animales et végétales

- une hausse du niveau des océans

- la fonte des glaciers

- la multiplication des phénomènes extrêmes et des anomalies climatiques

- le taux de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère n'a jamais été aussi élevé »

L'état de la planète, tel qu'il se présente aujourd'hui n'incite pas à l'optimisme : le dérèglement climatique est en marche, l'appauvrissement de la biodiversité, l'avancée de la désertification, la pauvreté dans les pays du Sud et la malnutrition qui touche de plus en plus de gens, la permanence des conflits dans certaines zones, la montée de la précarité dans les pays riches, voilà des signes inquiétants.

Il faudrait être inconscient pour ignorer ces menaces. Ceux qui ne veulent pas entendre les mauvaises nouvelles afin de ne pas voir la tranquilité de leur quotidien perturbée sont des irresponsables.

2025 : le 1er point de basculte de la planète

Le dépérissement généralisé des coraux est grave. Près d'un milliard de personnes et un quart de la vie maritime dépendent des écosystèmes.

160 scientifiques et 23 pays ont étudié le changement climatique. Les récifs coralliens ont franchi « un point de basculement ». 

Leur étude a montré que cela est catastrophique. Les spécialistes sont certains de ce qu'ils disent. 

L'heure est venue d'agir. 

Il est temps de changer la façon de vivre. 

Il faut aller vers l'ère nouvelle.

L'ère nouvelle

L'ère nouvelle se construira pas à pas, elle naîtra du foisonnement des initatives citoyennes prises dans tous les domaines. Elle s'appuiera sur des valeurs morales humanistes : la solidarité, le partage, la convivialité, l'honnêteté, la coopération, le respect des hommes et de l'écologie.

Son but sera de concilier les libertés individuelles retrouvées avec le renforcement d'appartenance à la communauté humaine.

À côté de l'économie centralisée qui devra changer de logique en produisant uniquement des biens essentiels à la vie et des biens utiles socialement, une économie autonome se développera sous la forme de magasins et d'entreprises autogérés.

L'ère nouvelle ne sera pas une révolution brutale, mais un ensemencement progressif.

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