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par Jean-Loup Diaz, membre de la REV

Les mandats Macron, un bilan désastreux

En mai 2017, les Français avaient choisi un président jeune, E.Macron. 

Depuis sept ans, malgré sa jeunesse, ce président a montré qu'il était un représentant du vieux monde, c'est-à-dire d'un système basé sur l'inégalité et l'exploitation sans limite de la nature.

Toutes les décisions qu'il a prises ont montré  qu'il s'appuyait sur des idées des siècles passés.

Cet homme a un autre défaut : il ne respecte pas la constitution de la cinquième République.

Il  n'a pas laissé aux premiers Ministres  et aux autres ministres  leur rôle. C'est lui qui prend toutes les décisions. 

Sa conception de l'économie s'appuie sur les principes du capitalisme le plus dur : on favorise les plus riches et on demande aux autres des sacrifices. Par ailleurs, ce système  est responsable de l'état  catastrophique dans lequel se trouve  la planète.

Aucune mesure n'a été prise  pour améliorer le sort des pauvres. Au contraire, si sa politique est maintenue , leur vie sera plus dure. C'est ainsi que  la retraite sera prise  plus tard. 

Ignorant les travaux récents de l'éthologie animale, Macron n'a aucun respect pour la vie des animaux. Il soutient des activités qui font souffrir et qui tuent des êtres sensibles à la douleur. C'est le cas notamment de la  chasse à courre et de la corrida.

 Le bilan de Macron est désastreux. 

Le refus de la vérité

Cette année, au mois de juin, les élections européennes avaient  été une catastrophe pour son parti. Quelle fut sa décision ? Dissoudre l'Assemblée nationale ! Quand un président décide une telle action   sans avoir pris le temps d'une réflexion sur la cause  et sur les conséquences de sa décision, on peut s'attendre au pire. C'est ce qui est arrivé.

Le 7 juillet,   Macron subit un gros échec. Le parti d'extrême droite se voyait déjà gouverner la France. C'est ce que laissait penser les résultats  du 30 juin. Les citoyens ne l'ont pas voulu ainsi. 

Le bon travail mené par le Nouveau Front populaire  a été efficace. C'est lui qui obtient le plus de sièges. Le président ne s'est pas  adressé le jour même sur sa défaite mais en principe, c'est un membre du NFP, une femme ou un homme, qui devrait être Premier ministre.        

Les  mois se sont écoulés et la France attendait la décision du président : qui serait le premier ministre? La solution était pourtant simple. Il suffisait que Macron prenne exemple sur les présidents qui l'ont précédé.

En 1993, lorsque la droite l'emporta aux élections législative  François Mitterrand  nomma Balladur   premier Ministre et  en  1997, alors que Jacques Chirac avait  choisi la dissolution de l'assemblée,  c'est " la gauche plurielle " qui l'avait l'emporté et c'est  Lionel Jospin qui était  devenu premier Ministre. 

Ces présidents  ont respecté le vote des citoyens   et ont pensé à l'avenir de leur pays. Si Macron était un président correct  il aurait très vite  pris contact avec le Front Populaire qui aurait proposé  un premier Ministre ou une femme. 

Il fallut attendre deux mois pour que Macron reçoive les dirigeants de la NFP. Ils leur  présentèrent leur candidate, Lucie Castets  qui  avait montré  qu'elle aurait fait une bonne première Ministre.

Cette rencontre fut inutile. Macron  cherchait un premier Ministre docile. Il en reçut beaucoup             

Le  gouvernement  du scandale  

Le 5 septembre on connut enfin le premier Ministre. Ce n'était pas  un représentant de la gauche qui avait obtenu le plus de députés mais un homme  de droite, Michel Barnier, membre des républicains (L.R), un petit  parti placé en 5ème position  dans les urnes en juillet.

Son passé a montré que l'extrême droite ne chercherait pas à le gêner.

On en a eu vite la preuve : un député ayant  critiqué  M. Le Pen, Barnier lui téléphona aimablement pour la rassurer.

Le 11 septembre, on nous présenta la liste du gouvernement, une quarantaine de ministres, ministres délégués, secrétaires d'Etat.

Certains sont connus.Il y a C.Vautrin : territoires et décentralisation, R.Dati : culture, A.Pannier-Runacher : à l'écologie, un domaine où elle n'est pas connue.

B.Retailleau : ministre de l'intérieur, il est un ancien du mouvement de Philippe de Villiers. Il représente la droite proche de l'extrême droite.

Anne Genetet : nommée à l'éducation nationale, n'a aucune connaissance de l'enseignement. Elle avait prodigué à Singapour des conseils à travers sa société.

Beaucoup d'autres sont  des inconnus.

Le 1er octobre, M. Barnier a présenté son programme. Pour diminuer  le  déficit, il propose de faire un effort  en 2025 en faisant payer les plus riches. La parole est belle mais on apprend peu après qu'en 

2025 l'indexation des retraites interviendrait seulement le 1er juillet, soir 6 mois après  ce qui était prévu. Pour les administrations, il y aura 20 milliards de moins.

Il annonce  que l'école et la santé sont des priorités. Mais que propose-t-il pour cela : demander aux enseignants  et aux médecins retraités d'être volontaires !

Pour plaire au RN , les migrations seront mieux contrôlées aux frontières.

Toutes ces propositions sont possibles parce que Macron n'a pas respecté le résultat des élections de Juillet.

 

 



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