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Par Jean-Loup Diaz, membre de la REV

L'année qui sera bientôt terminée laissera un monde triste pour beaucoup de gens et pour la planète (on peut lire dans le blog de la REV la situation de celle-ci). Chaque jour 25 000 personnes meurent de faim dont 10 000 enfants et 855 millions de gens sont sous-alimentés (ONU). Les guerres et les conflits ont tué ou blessé de nombreuses personnes. Selon l'UNICEF, 50 000 enfants ont été tués ou blessés à Gaza. Dans les conflits, on peut citer l'Ukraine, le Soudan, l'Éthiopie. 

Il faudra sans aucun doute beaucoup d'années pour améliorer la vie des pauvres et l'état de la Terre. Nous vivons malheureusement dans un monde où rien ne garantit la paix car le poids des intérêts économiques (liés notamment au pétrole, à l'armement...) est si fort qu'il est confronté à des situations difficilement gérables, frôlant souvent l'absurde. Le pacifisme sera la prochaine étape de l’évolution de l’humanité.

Comment bâtir la société de demain

La civilisation occidentale n'a cessé de domestiquer la nature, de la modifier en profondeur, de détruire des espèces, ce qui a eu les conséquences que l'on connaît : dérèglement climatique, pollutions, appauvrissement de la biodiversité... En ce qui concerne le comportement humain vis-à-vis des animaux, il s'est à la fois appuyé sur le principe de domination et sur une idée fausse pendant des siècles : celle de leur insensibilité à la douleur. Au nom de cette croyance, des actes de barbarie ont été exercés sur eux et continuent d'être pratiqués.

Rares sont les cultures qui ne donnent pas la prépondérance à l'homme. Le bouddhisme, par exemple, enseigne qu'il faut vivre en symbiose avec la nature, que l'homme doit s'intégrer au milieu, respecter et protéger tout ce qui vit. En Europe, il a fallu attendre la seconde moitié du 19e siècle et la naissance d'une nouvelle discipline, l'écologie, pour faire comprendre les lois qui régissent le fonctionnement de la vie. Toutes les connaissances nouvelles et l'état actuel de la planète nous imposent de modifier nos rapports avec la nature. Partout dans le monde, la déforestation, les pollutions, les incendies, le dérèglement climatique contribuent à l’appauvrissement de la biodiversité.

Il est urgent de donner des droits à la Nature si nous voulons préserver le vivant.

Comment changer la politique ?

La politique s’appuie sur une conception ancienne de l’idée de pouvoir. Dans les pratiques de la gauche et de la droite, elle est la domination d’un groupe sur un autre, un écart permanent entre la parole et l’action. Le carriérisme, la griserie des palais et salons de la République, la tentation de l’argent, l’emportent trop souvent sur les valeurs qui fondent la démocratie. La conduite de certains élus peu préoccupés de l’intérêt général jette un discrédit sur l'ensemble de la classe politique.

L’écologie politique

Ce qu'avaient prévu ses précurseurs est arrivé. L'écologie est aujourd'hui récupérée, dénaturée, vidée de sa substance. On peut définir ainsi l'écologie :

  • elle est une science, branche de la biologie.
  • elle est une méthode de pensée, globale ou systémique (Edgar Morin) s'appuyant sur les principes de l'écologie scientifique.
  • elle est une philosophie qui étudie les rapports avec la nature (Thoreau) et les hommes (Illich) et qui propose une éthique (le principe responsabilité de Hans Jonas).

S'appuyant sur ces bases théoriques, l'écologisme est entrée dans le champ politique pour défendre les valeurs qui en découlent : respect de la vie, respect des autres, convivialité, solidarité, frugalité.

Malheureusement pour elle, l'écologie politique, à l'origine généreuse et idéaliste, a vite été rattrapée par la réalité politique (conflits liés aux ambitions personnelles, professionnalisation des responsables, problèmes liés aux alliances, etc...) avant d'être récupérée par les partis traditionnels. Les idées défendues par les fondateurs de l'écologisme ne pourront progresser que par une alliance de tous les acteurs qui croient en la nécessité de bâtir une société écologique : scientifiques dont les connaissances sont nécessaires à la prise de décisions justes, équitables et utiles aux écosystèmes, philosophes, associations, citoyens, responsables politiques sérieux.

Cela nécessitait une vision nouvelle de la société. Elle existe maintenant avec la REV : la Révolution Écologique pour le Vivant.

Refuser et agir

L'écologie en tant que science est la seule idée neuve qui a émergé depuis les débuts de l'ère industrielle, en renouvelant la manière de penser.

À l'heure d'Internet, le citoyen dispose d'un pouvoir qu'il n'utilise pas suffisamment : le droit de dire non.

Il peut :

  • acheter des produits locaux plutôt que ceux des supermarchés.
  • faire le choix du bio.
  • refuser de manger une viande qui nuit à l'environnement et qui fait souffrir des êtres sensibles.
  • refuser de croire les mensonges véhiculés par certains médias.
  • refuser de participer à l'épreuve inhumaine de l'entretien d'embauche en décidant de créer sa petite entreprise. Une coopérative créée avec d'autres est une possibilité.
  • S'intéresser à la politique est nécessaire.

L'année prochaine les élections municipales auront lieu les 15 et 22 mars. En portant les idées de la REV les femmes et les hommes ainsi que les jeunes ayant au moins 18 ans se présenteront aux élections municipales. Cette élection est importante. Il faudra agir comme l'a fait en 2005, le Britannique Rob Hopkins qui a créé la transition écologique dans sa ville de Totnes en Angleterre. Celle-ci agit en particulier au niveau des villes. Le processus de transition met en place une société nouvelle, basée sur l’éthique, sur le respect des gens et de l’environnement. Il est important qu'en France, avec la REV, on agisse dans la transition écologique pour le bien-être des habitants des villes.



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