Biodiversité 

La communauté internationale est désormais consciente des enjeux du changement climatique. Mais les autres objectifs pointés lors du sommet de la terre de Rio en 1992 se trouvent aujourd’hui ignorés, à savoir la préservation de la diversité biologique et la lutte contre la désertification. Nous nous engageons à faire de ces trois thèmes les piliers de notre programme. Les mesures consacrées aux droits des animaux vont amplement contribuer à la préservation de la biodiversité. Elles ne sont toutefois pas suffisantes.

  1. Reconnaissance du crime d’écocide aux échelles française, européenne et internationale pour pouvoir sanctionner pénalement toutes les atteintes à l’environnement

  2. Faire face à l’explosion démographique :

    Faire face à l'explosion démographique :  maîtrise de la population au niveau mondial. Le dossier sera placé sous l’égide de l’Organisation Mondiale pour la Biodiversité (OMB), une nouvelle instance internationale qui sera instaurée. L’OMB dépendrait de l’ONU. Ses décisions devraient s’appliquer obligatoirement au sein des Etats et auraient une valeur supérieure aux normes des institutions de Bretton Woods, principalement l’OMC dont la « clause de la nation la plus favorisée » et celle du « traitement national » s’imposent aujourd’hui à tous les Etats membres de l’OMC sans aucune discussion publique. L’objectif est de « favoriser en droit international les droits humains et de la nature sur le droits des affaires».


    Sujet tabou, la limitation des naissances est pourtant une nécessité soulignée par les 15000 scientifiques de 184 pays qui ont signé en novembre 2017 une tribune pour alerter sur l’urgence à agir pour sauver la planète. Il convient de rappeler qu’il n’y avait qu’un milliard d’humains sur Terre au début du XIXème siècle, et que nous sommes maintenant 7,5 milliards. Rien que depuis le début des années 70, la population mondiale a doublé. Et les prévisions font état d’une population mondiale comprise entre 11 et 15 milliards d’habitants en 2100, ce qui serait une catastrophe car ce que nous consommons fait déjà peser sur la planète une pression intenable. A l’heure actuelle, l’humanité consomme chaque année l’équivalent de ce que produit 1,6 planète Terre. Rien que pour la France, ce ratio monte à 3 planètes. Bien sûr, il convient d’engager des politiques de décroissance et donc de consommation modérée. Mais cela sera-t-il suffisant pour régler la question de notre empreinte écologique ? Réussirons-nous dans les décennies qui viennent à diminuer par trois la quantité de matières premières que nous utilisons aujourd’hui ?


    Ce serait de toute façon insuffisant pour sauver la biodiversité puisque sans contrôle des naissances la population mondiale grossit à grande vitesse. Par ailleurs, les populations
    humaines, indépendamment de ce qu’elles consomment, créent par leur seule présence une pression intenable pour la biodiversité, comme on le constate dans les campagnes. À cause des villes qui s’étendent de plus en plus, de leur luminosité constante, à cause des pylônes électriques, à cause des autoroutes et des routes, les animaux n’ont plus ni espace naturel ni tranquillité suffisante pour vivre et se reproduire. Résultat : disparition progressive des oiseaux, des petits mammifères et des batraciens, accentuée par l’utilisation des pesticides.